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C'est un jour ensoleillé de mars. Bodo Mang, maître stucateur de formation et collaborateur du service commercial de HORNBACH Baustoff Union GmbH (en abrégé : HBU) à Kaiserslautern, nous a invité, son client et maître d'ouvrage Dietmar Hoffmann et moi-même, à Kaiserslautern. Il s'agit de discuter de la prochaine étape de la rénovation du bâtiment.

L'agence de matériaux de construction de Kaiserslautern a été reconstruite et rouverte il y a à peine deux ans. Au milieu de la zone industrielle, le nouveau bâtiment attire immédiatement l'attention : il ne s'agit pas d'un magasin de matériaux de construction classique au look industriel, mais plutôt d'un bâtiment de vente accueillant de deux étages. De ma première visite, je me souviens que lors de la construction, une grande importance a été accordée à l'efficacité énergétique et à l'insonorisation. C'est pourquoi l'établissement dispose non seulement d'une isolation thermique complète et de fenêtres à triple vitrage, mais aussi de panneaux solaires sur le toit, dont elle utilise elle-même le rendement énergétique.

Bodo Mang et Dietmar Hoffmann se tiennent au comptoir, discutent avec enthousiasme, s'occupent de la paperasse et vont un peu à ma rencontre. "Pour le bâtiment de Gonbach, j'ai recommandé à M. Hoffmann notre système composite d'isolation thermique UnioPlus en polystyrène expansé", me dit mon collègue en me montrant l'un des modèles devant nous. "Nous obtenons ainsi pratiquement la même classe de conductivité thermique qu'avec l'isolation sur chevrons et, en particulier en combinaison avec les fenêtres à triple vitrage, il n'y a pas de pont thermique. Dietmar Hoffmann sourit en signe d'approbation. La prochaine étape de la rénovation peut donc venir. Hoffmann est lui-même du métier.

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En tant qu'indépendant, il dirige une entreprise artisanale, la Flachdach H+V GmbH. Il s'y connaît donc en matière de toitures. Il est donc évident qu'il a commencé par là pour la rénovation. "Il n'a jamais été question d'une solution low cost". "C'est pourquoi Bodo et moi avons convenu que j'achèterais des panneaux PUR revêtus d'aluminium auprès de Baustoff Union. J'ai ainsi la certitude d'avoir la solution optimale pour économiser l'énergie sur le toit", raconte Dietmar Hoffmann. Au cours de la conversation, j'apprends que les panneaux en polyuréthane présentent de nombreux avantages : Ils sont difficilement inflammables, faciles à poser et présentent actuellement les meilleures valeurs de conductivité thermique. Le contrecollage avec de l'aluminium permet en outre d'éviter la pose d'un film de protection contre la vapeur.

Souvent, les biens immobiliers, surtout s'ils doivent être loués plus tard, ne sont rénovés qu'avec le minimum de mesures d'efficacité énergétique, explique Bodo Mang en se rendant sur le chantier. Le maître d'ouvrage veut terminer rapidement, louer et gagner de l'argent. Pour Dietmar, c'est différent. Le vendeur spécialisé et l'artisan travaillent ensemble depuis quelques années déjà.

Le bâtiment de Gonbach a été construit en 1974 et est resté vide pendant 13 ans. C'est le dernier de la rangée de rues, juste à la lisière de la forêt. "Cette maison a été trouvée par hasard. Le dimanche matin, en prenant le petit déjeuner avec ma famille, j'ai vu l'annonce et je n'ai pas réfléchi longtemps", dit Hoffmann en riant. Quatre appartements de 125 mètres carrés chacun sont rénovés à grands frais. Malgré la longue période d'inoccupation, la structure du bâtiment est en parfait état. Peut-être aussi parce que la compagnie des eaux a coupé son accès à l'immeuble il y a des années déjà. De nouvelles conduites d'alimentation sont en train d'être posées.

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De l'extérieur, je remarque tout de suite : de nouvelles fenêtres et portes ont déjà été installées ici. "Les plus grandes pertes de chaleur d'un bâtiment se situent toujours au niveau des ouvertures. C'est pourquoi nous recommandons de remplacer les fenêtres et les portes même si une isolation thermique complète n'est pas appliquée", confirme Bodo Mang en se dirigeant vers la porte d'entrée. Elle est en aluminium et fait bien huit centimètres d'épaisseur. "Les fenêtres sont à triple vitrage. C'est aujourd'hui à peine plus cher que les fenêtres à double vitrage - mais cela apporte beaucoup plus", se réjouit Dietmar Hoffmann qui, lors de la rénovation, préfère tout de suite faire les choses bien plutôt que de les gâcher.

Le conseiller spécialisé accuse réception de mon expression appréciative en riant et en me demandant : "Savez-vous ce qu'est la rente d'économie d'énergie ?" Et de préciser aussitôt : "Une rénovation énergétique coûte de l'argent. Mais c'est un bon investissement, car le temps nécessaire pour rentabiliser cet investissement est raisonnable - disons dix ans. Tout ce que l'on économise ensuite en coûts énergétiques va quasiment directement dans le porte-monnaie. Et dans la réalité, c'est souvent pour la retraite". C'est ainsi que l'on peut voir les choses. Dans notre cas à Gonbach, la rénovation profite en premier lieu aux locataires.

En entrant dans le bâtiment, je demande pourquoi il y a un si grand écart entre les portes et le sol. "Le bâtiment n'a pas de sous-sol", m'explique Dietmar Hoffmann. Les fondations et la dalle de sol sont en parfait état, mais elles ne sont pas isolées. "C'est pourquoi j'ai recommandé à Dietmar de poser une isolation du sol de 20 centimètres d'épaisseur, afin que les portes soient à nouveau adaptées", raconte Bodo Mang. Pour cela, le maître d'ouvrage utilise des plaques d'isolation en polystyrène. Comme les plaques de plâtre ne sont pas encore posées dans les combles, les deux hommes peuvent même me montrer l'isolation sur les chevrons. Sur le chemin de l'étage, des gens travaillent partout. Les fentes sont rebouchées, les vieux plafonds arrachés et les gravats rassemblés. Il n'y a pas de pression du temps, raconte Dietmar Hoffmann dans l'escalier. Il vit déjà dans sa propre maison avec sa femme et ses quatre enfants. Mais peut-être que plus tard, l'un des enfants voudra habiter ici. Il est fier lorsqu'il me montre l'isolation du toit. Je lui demande s'il ne fait pas quand même assez chaud ici en été ? "Aucune chaleur ne passe par là, aucune chance", Hoffmann en est sûr.

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Il ne manquait plus que l'aménagement intérieur habituel et la pièce maîtresse des mesures d'efficacité énergétique : L'isolation de l'enveloppe du bâtiment. Dehors, tout est déjà prêt : Les bandes de protection des fondations ont été posées et les balcons ont été enlevés. Cette dernière opération était nécessaire pour que l'ITE puisse être appliquée sur toute la surface et qu'aucun pont thermique ne se forme.

"Pour la construction d'une ITE, il faut tenir compte de nombreuses lois de la physique du bâtiment. Par exemple, l'évolution de la température, la diffusion de la vapeur d'eau ou le stockage de la chaleur. Mais les conditions constructives et statiques jouent également un rôle : le bâtiment est-il en mouvement ? Quelle est la charge du vent ? Enfin, les prescriptions légales doivent être respectées et la rentabilité doit être considérée avec précision", explique le collègue HBU de Kaiserslautern.

À Gonbach, plus rien ne s'oppose à la pose professionnelle de la couche d'isolation. Une fois cette étape franchie, il ne reste plus qu'à appliquer une couche d'armature et un enduit de finition pour décorer la façade.

Des inspections sur place confirment ce qui a été discuté dans la filiale HBU de Kaiserslautern : "Nous prenons l'ITE en polystyrène", confirme Dietmar Hoffmann. "Tu as les plans avec les dimensions. Préviens-moi juste avant que vous n'envoyiez la livraison par camion ici". Bodo Mang prend encore quelques notes et acquiesce. "Je t'appelle. Et nous nous verrons au plus tard en mai, quand vous commencerez les travaux".

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